L’ouverture des marchés ferroviaires et le contexte économique actuel des transports en commun amène depuis quelques années à de nombreux changements dans la gestion de la maintenance du matériel roulant ferroviaire, faisant intervenir de nouveaux acteurs sur le sujet (AOM, nouveaux opérateurs, …), avec de nouveaux modes de gestion patrimoniale et une nouvelle approche du cycle de vie des matériels. Dans ce cadre, la création des ECM (ou ECE en français) permet un cadrage à la réalisation d’une maintenance répondant à des critères partagés de sécurité et de performance.

 
Les ateliers de maintenance, qu’ils concernent l’urbain ou le ferroviaire « lourd », sont au cœur de ces sujets, et une clé majeure de l’atteinte des objectifs de maintenance des matériels roulants ferroviaires. Il est donc nécessaire de bien comprendre son utilité dans la chaîne de maintenance, d’adapter son dimensionnement et son emplacement aux besoins du matériel et des lignes concernés, mais aussi d’intégrer une logique d’asset management dans la gestion économique et opérationnelle de ces ateliers, qui intègre CAPEX et OPEX, et les différentes contraintes propres à l’exploitation bâtimentaire de ces ateliers.